Rapahel Danilov, n'a aucune envie de partir de Bavière. Les causes sont multiples, la première est bien sûr Gabriel, le choc de la découverte de sa tombe vide suscite une curiosité intense.
La deuxième, c'est le récit de Mina l'ayant vue le jour de la mort de la non regrettée tante Elke et dont il serait la cause de sa mort. On peut imaginer la stupeur que peu provoquer la vue d'un revenant que l'on a détesté et mal traité de son vivant, devant soi en pleine nuit.
La troisième et non des moindres, c'est la relation entre lui et Gisela qui se fait naturellement et sans tabou. Cela fait maintenant une semaine qu'il est chez elle dans le village de Dobel.
Le lieu est magnifique, entouré de rivière et de foret, idéal pour le romantisme et son enquête.
Mina, la fille de Gisela est une adolescente discrète et réservée. Elle parle peu, mais observe beaucoup. Raphaël en découvre chaque jour sur elle, comme le fait qu'elle sort la nuit avec ses amis et rentre à point d'heure.
Ce matin-là, Raphaël fume sa cigarette dans le jardin lorsque la jeune fille vient le rejoindre et a son tour allumer une cigarette.
- tu fumes ? A ton âge ? Dit-il un peu choqué.
- oui je fume depuis mes 13 ans. Maman me les achète quand elle prend les siennes, je ne vois pas en quoi cela vous choque. Vous les vieux ...pff
- Une jolie jeune fille comme toi, ne devrait pas se bousillé la santé si jeune.
Elle le regarde de travers et souffle à nouveau, agacée par sa remarque.
- tu es certaine d'avoir vu Gabriel Voncroft trois jours après son enterrement ?
- oui, mais il était différent. Il n'avait plus de cicatrices. Il était plus jeune et ses cheveux étaient plus longs. Dit elle pensive.
En la regardant fumer, Raphaël a l'impression de voir Gabriel. Le doute s'empare de lui, qui est le père de Mina ?
- ce n'était peut-être pas lui alors. Dit-il en essayant de cacher cette pensée à la jeune fille.
- si. Je lui ai parlé et puis si vous ne me croyez pas tant pis pour vous. Dit-elle agacée. Ne cherchez pas trop inspecteur.
- tu sais où il est ?
- non, mais il m'a promis de revenir me voir très vite. Dit-elle en écrasant son mégot dans un cendrier posé sur une table d'extérieur.
Elle s'éloigne et rentre a la maison. Raphaël, récupéré délicatement le mégot et le laisse dans un sachet plastique. Il est décidé à faire une analyse ADN.
Du côté d'Eden et Cyréis, les recherches pour retrouver Aurielle, n'avait rien données. De sources sûres, personnes n'avait activé la porte dimensionnelle et même si cela avait été le cas, elle pourrait être arrêtée dans l'autre monde.
Shandora, revenue au château de Hautefeuilles après une visite à ses sœurs de l'eau, propose son aide dans les recherches.
L'annonce des fiançailles entre Eden et Cyreis a été faite et le guerrier a même scellé ce pacte d'amour avec une magnifique bague Daenaï, au sublime cristal bleu, que Cyreis porte fièrement à son annulaire droit.
L'eau a encore murmuré et Cyréis s'est entretenu avec son frère.
Cela aurait pu être simple, mais il lui parla d'une clef Daenaï qui permet d'ouvrir un lieu fortifier en antarctique, le continent où vivaient sur cette terre les anciens Daenaï ou Atlante pour nous. Cette clef avait été confiée à Cyréis par sa mère bien avant sa mort.
Elle ne ressemble pas une clef, mais à un bijou. Sa mère lui avait dit qu'il était extrêmement important et précieux et que Cyréis ne devait jamais s'en séparer.
Soucieuse, elle l'avait à l'époque cachée dans le coffre du bureau de Victor Wang. Mais dans sa précipitation de le quitter, elle avait oublié ce "bijou".
Eden ne veut pas laisser Cyréis partir seule chez son ex-compagnon douteux. Mais alors qu'ils s'entretiennent avec Orphel et Cymbelline au château, un éclaireur apporte le message indiquant qu'Aurielle a été localisée.
- Nous y allons, Eden il faut prendre une décision et vite. J'ai besoin de toi pour cette mission. Dit Orphel.
- Je vais accompagner Cyréis chez son ex. Dit Cymbelline enthousiaste et inconsciente du danger.
- oh mais oui, j'avais oublié que vous êtes une experte dans l'art du cambriolage, princesse Cymbelline. Dit-Eden cinique.
- Nous ne pouvons pas attendre et Léïan est catégorique, il faut récupérer cette clef au plus vite. Tu dois savoir ce qu'il y a à récupérer dans cette salle qu'elle ouvre Eden, tu comprends l'enjeu ?
En effet, il y a urgence. Eden n'a rien dit de cette fameuse mission en antarctique qu'il doit effectuer avant leur départ sur la terre jumelle. Léïan garde aussi le secret, mais Cyréis se doute que cela sera déterminant pour la suite sur l'autre Terre.
- Il y a une fête annuelle en cette période qui dure 3 jours chez les Wang et j'ai un plan. Dit Cyréis.
La princesse s'impose et rappelle a Eden que bien qu'il soit son fiancé, son rang est supérieur au sien et après un long baiser échangé entre eux, Eden accepte de la laisser partir.
Prendre la route en sens inverse est étrange pour Cyréis. Lorsqu'elle l'a prise il y a 4 mois de cela maintenant, elle se nommait encore Naomi et ignorait tout de ce qu'elle est vraiment.
Revenir n'est jamais simple c'est même parfois douloureux. Le boomerang du retour en arrière n'est pas forcément plaisant.
C'est ce que Cyreis ressent en arrivant en ville, au milieu des humains, elle qui en 4 mois a appris à ne plus l'être.
Arrivée là-bas, la fête bat son plein et la nuit commence à tomber.
La maison familiale des Wang est dans un style traditionnel chinois. Dragon, lion, dorure et couleur rouge sont de mises.
Fatiguées de la route, les princesses n'en oublient pas leur mission pour autant et c'est vêtu de robes glamours qu'elles se faufilent entre les personnes présente. A l'entrée, Cyreis est reconnu et ils la laissent passer avec la princesse elfe.
Orchestre avec piano, le gratins du monde économique est là.
Des gens de tout âge partagent petits fours, champagne et cocaïne.
Cymbelline est impressionnée par le luxe du lieu.
- c'est incroyable ! Dit-elle.
- surtout fais bien attention ici, c'est l'entrée de l'enfer. Réponds Cyreis qui n'est plus sensible à ce genre de faste.
Un des photographes de l'événement leur demande de poser pour l'album de cette année.
Cymbelline se prête au jeu avec charme en ayant pris soin de cacher ses attributs elfique.
Un garde du corps de Victor aperçoit Cyréis et s'empresse d'aller le prévenir.
L'homme asiatique aux cheveux blond décoloré jette un œil dans sa direction et fait signe à son garde du corps de s'éloigner.
C'est alors qu'une jeune femme blonde vêtue d'une robe chinoise rouge s'approche des princesses.
- Tu n'as pas honte de réapparaître à cette fête ?! Tu n'as pas lu la presse ? Nous sommes très heureux Victor et moi. Tout le monde t'a oublié Naomi.
Cymbelline regarde la jeune femme et ne peut s'empêcher d'éclater de rire. Si elle savait à qui elle s'adresse et avec qui va se marier Cyréis.
- Je suis ravie pour vous deux Kimberley. Comme tu peux le voir, je suis moi-même très heureuse et je suis juste venue enterrer la hache de guerre. Dit-elle en lui montrant sa bague de fiançailles.
Victor s'approche, une cigarette a la main.
- Allons, mesdames, pas d'esclandres ici et maintenant. Dit-il en regardant fixement Cyréis.
- Regarde Victor, elle est fiancée et dit vouloir enterrer la hache de guerre. Dit Kimberley avec sa voix de gamine.
Victor regarde la bague et avale sa salive de rage.
- Félicitations. Dit-il amèrement.
- Kimberley a raison, je ne suis pas venue en ennemi ce soir, les tensions sont apaisées.
- Parfait, nous pouvons en profiter pour aller dans mon bureau et te faire signer ton licenciement en tant qu'égérie de la marque. Dit Victor.
- Oh...et bien oui, avec joie. C'est normal après tout.
Cymbelline et Kimberley emboitent le pas à Victor et Cyréis mais ce dernier se retourne et leur dit :
- Je n'ai pas besoin de chaperon, amusez-vous en attendant.
- Mais Victor... chouine Kimberley.
- Chérie, tu dois être auprès de nos invitées. L'amie de Naomi peut venir avec toi.
Cyréis regarde la princesse elfe et lui fait signe que ça va aller.
Son père le regarde partir dans les appartements privés de la maison avec Cyréis et s'inquiète un peu. Il interpelle Kimberley.
- Ne vous inquiétez pas mr Wang il va juste lui faire signer son licenciement.
Le père de Victor regarde sa femme avec stupeur, car il n'y a aucun licenciement de prévu.
- Tu veux boire quoi ? dit Victor en se servant un whisky.
- Rien, tu sais que je ne bois pas d'alcool.
- Toujours aussi chiante. Dit-il en avalant une gorgée.
Il s'assoit sur son fauteuil en cuir et se rallume une cigarette. Cyréis voit que le coffre est toujours là et que la clef y est forcément dedans. Il faut qu'elle le persuade de le lui rendre.
- très bien je suis prête à signer les papiers.
- J'aimerais comprendre. Tu me quittes, tu ne réponds pas à mes messages, je n'arrive pas à te localiser malgré tout mes satellites et tu te pointes là comme une fleur à ma fête annuelle.
- Tu as raison, il faut que l'on parle.
- Tu es fiancée ? à qui ?
- Tu ne le connais pas.
- 4 mois ? seulement 4 mois, tu me trompais avant avoue !
- Non Victor, je ne t'ai jamais trompé. L'important, c'est que tu sois heureux avec Kimberley.
- Heureux ?, mais arrête, Kim, je m'en fous, je suis avec elle, car je pensais que tu le saurais et que tu reprendrais contact avec moi. Dit-il en s'approchant d'elle.
- je suis venue récupérer la broche en cristal que tu as dans ton coffre.
- la broche ? Je ne l'ai plus depuis 2 mois. Je l'ai vendu a une femme très belle et mystérieuse. Une rouquine. Astoria je crois
La gorge de Cyreis se noue...elle ne s'attendait pas ça, mais en buvant son sang la vampire a dù voir la clef.
- tu as vendu la broche que je tenais de ma mère ?! Pourquoi ?
- vengeance peut être...et aussi parce que l'on m'en a proposé un bon prix.
Cyreis en a le souffle coupé. La clef est entre les mains du clan d'Astoria.
Victor lui carresse une joue.
- on a eu des moments très chaud ici dans mon bureau...Tu te souviens ? Dit il en en se rapprochant de plus en plus d'elle.
Puis de la main qui ne tient pas sa cigarette, il lui attrape le visage et l'embrasse langoureusement.
- Reviens avec moi bébé. Tu me manques putain. ...J'ai envie de toi là.
Cyréis le repousse.
- Non Victor, c'est du passé. Tu ne m'a jamais vraiment aimé ni comprise , je suis fiancée et puis ta chérie t'attend dans la salle de réception, c'est ça que tu faisais lorsque je devais faire la belle aux soirées et que tu disparaissais ?
Il tamise les lumières de la pièce où il fait à présent presque noir.
- Comprise...tu me fais quoi là ? Non et tu le sais. Je fais des affaires. Des affaires qui se font discretements dans le noir.
Cyréis entend qu'il ouvre son tiroir de bureau. Il en sort un révolver avec un silencieux.
- Que fais-tu Victor ? je suis venu discuter, c'est tout.
- Tu m'en veux, je t'ai trompé et tu en sais beaucoup trop sur mes activités annexes. Dit-il en s'approchant d'elle l'arme a la main.
- je...je ne t'en veux pas Victor, c'est du passé. Dit elle tremblante
- enlève ta culotte.
- non.
- enlève cette putain de culotte !! Crie t'il en pointant l'arme sur elle
Elle soulève sa robe noire et descend lentement sa culotte vers ses chevilles, les larmes lui venant aux yeux.
- Oui, voilà doucement.... Dit-il en se caressant l'antre jambe.
Cyréis tremble de plus en plus. La situation dégénère et elle n'a aucun moyen de prévenir Cymbelline.
Victor la soulève et l'assoit sur le bureau.
- tu es à moi Naomi. Ce ne sera pas la première fois que je te prend sur ce bureau. Tu n'es bonne qu'à ça.. dit il en léchant son cou.
- Non... Pitiê. Dit elle tetanisée de peur. Elle sait qu'il est capable de la violer. Cela, c'est déjà produit quand il était ivre.
- pitié ? À genoux ! Suce-moi. Dit-il en pointant son arme a nouveau sur elle.
- Victor, je t'en prie… sanglote t'elle
- Chut ! Dit il en posant le canon de l'arme sur son front.
Cyréis se met à genoux, les larmes aux yeux.
- Si tu me mords, je te mets une balle dans la tête.
Elle s'effondre en larme. Elle se sent incapable de retourné l'arme contre Victor.
C'est alors qu'un rire masculin retentit.
- Même moi, je n'aurais pas osé. Dit la voix de l'homme tapis dans l'ombre d'un coin de la pièce.
Victor pointe l'arme vers la voix.
- Montre-toi connard !!!
Victor et Cyréis ne voient qu'une silhouette sombre et assez grande dans le coin du bureau.
Wang remonte son pantalon et ferme sa braguette.
- C'est ton mec ? Demande t'il a Cyreis en lui mettant une gifle.
- tu n'aurais pas dû faire ça. Dit l'homme mystérieux.
- T'es qui ? montre-toi !
- Je suis ton pire cauchemar... dit-il avant de laisser sortir un rire sarcastique et profond.
Victor tire, mais la silhouette se déplace si vite que l'homme se retrouve derrière lui et le mord au cou violemment.
Victor tombe au sol comme endormi.
Cyréis, apeuré, prend l'arme de Victor et la pointe sur l'ombre.
- Oh Cyréis, tu ne vas pas encore me tirer dessus ? dit l'homme.
Elle reconnait sa voix.
- Gabriel ?
Il allume la lumière et elle le voit. C'est bien Gabriel Voncroft. Plus jeune, les cheveux plus longs, aucune cicatrice ni de canne.
- Merde, tu l'as tué ?
- Non, il dort juste. Ce salaud allait te violé et te tuer, dit-il en mettant son corps sur le fauteuil comme s'il s'était endormi naturellement comme ça, afin de faire croire à une mise en scène.
Il vide la bouteille de whisky et la lui place dans une main.
- je pense que tu vas avoir besoin de moi pour récupérer ta clef. Dit il avec un sourire
Cyreis s'effondre.
Gabriel la prend dans ses bras et la serre fort contre lui. Elle reconnais son parfum, terre d'Hermes et se blottit contre lui.
- ne restons pas là. Il dort, mais pas éternellement. Sortons d'ici et est l'air naturel.
Ils sortent discrètement et rejoignent la salle de réception.
Ils retrouvent Cymbelline qui discute encore avec Kimberley.
- où est Victor ?
- il avais un coup de fil a passé. Lui répond Gabriel
Le photographe de la soirée leur demande une dernière photo et cette fois, c'est Gabriel qui se prête au jeu, cigarette a la bouche.
Cependant, ils ne s'éternisent pas et partent au plus vite à la voiture de Cyréis.
- Vous êtes qui vous ? demande Cymbelline en montant dans la voiture
- Gabriel Voncroft. Dit Cyréis.
- Gabriel est mort et enterré, mais appelle-moi Engel. Dit-il avec un sourire qui dévoile ses canines. .
- Un vampire !!!! s'écrie Cymbelline.
- Calme-toi belle elfe, j'ai déjà déjeuné. Nous devons discuter Cyréis, suivez ma voiture.
Pendant les trois heures où ils roulèrent, Cyréis expliqua toute l'histoire à Cymbelline.
Ils s'arrêtèrent dans un cimetière qui se trouve à mi-chemin en direction de la grande forêt.
- Un cimetière... très original ! dit Cyréis.
- J'y serais à l'abri de la lumière quand le jour se lèvera et honnêtement peu de gens fréquente ces lieux.
- Merci de m'avoir sauvé. Dit-elle sincèrement.
- je suis ton assurance-vie mon amour. Dit-il en souriant.Comlent as tu pu rester 5 ans avec cette vermine au lieu de venir me rejoindre ?
- vous avez certains points commun lui et toi. J'ai trouvé le four caché dans ta maison. J'ai ete attaqué par Lili et Eléonore...
Gabriel baisse les yeux, il savait qu'elle finirait par découvrir cela
- toi aussi tu avais des affaires sordides.
- Oui. J'avoue. Mais je ne suis plus cet homme là. Je suis passé par la mort et j'en suis revenu...différent.
Cyreis a envie de le croire. Lui ne l'aurait jamais violé.
- Comment connais-tu mon vrai nom ? lui demande Cyréis.
- Ma mère de la nuit m'a transmis toutes les informations qu'elle a en me faisant boire son sang. C'est aussi un don des vampires que de voir les gens tel qu'ils sont véritablement. Dit-il en s'adressant à Cymbelline.
- comme rajeunir.
- oui rajeunir et guérir.
- Et la clef ?
- Je vais découvrir où elle est je te le promets.
- Comment puis-je te faire confiance ?
- Embrasse-moi et tu le sauras, c'est ton pouvoir Daenaï ça n'est-ce pas ?
Cymbelline sourit et se dit que la princesse à beaucoup de chance d'être courtisé par un homme aussi séduisant.
- Et qui est l'heureux élu ? Orphel ?
- Non Orphel est mon époux. Dit Cymbelline.
- oh... pardon.
Elle sort son téléphone portable et montre une photo d'Eden et Cyreis.
- C'est Eden de Volkmar
- Un Daenaï j'imagine au vu de sa taille impressionnante et de ses muscles. Comment rivaliser avec un homme aussi beau et qui doit être un dieu au lit, n'est-ce pas ? Dit-il en regardant Cyréis.
- Gabriel, ou Engel...
- Tu peux m'appeler Gabriel, tu es la seule à pouvoir le faire d'ailleurs. Ne te justifie pas. Je comprends...
Cyréis s'approche de lui doucement et l'embrasse tendrement sur la bouche. Gabriel lui rend son baiser avec passion.
Mais elle le stoppe.
- Oui, tu es sincère.
- Et toi, tu as encore des sentiments pour moi. Murmure t'il.
Elle baisse les yeux. Il a raison. Elle aime éperdument Eden mais elle aime aussi Gabriel.
- J'ai l'éternité pour t'attendre. Je ne te laisserai pas mourir. Le temps fera son œuvre. Je ne suis ni inquiet, ni jaloux. Ce qui ne doit pas être le cas d'Eden vue comme il te tient sur la photo.
Cyréis le regarde avec tendresse. Elle est heureuse de le revoir et de le voir en si grande forme.
- Tu ne veux pas partager ma tombe cette nuit ? lui demande-t-il avec un regard coquin.
- Tu peux si tu le souhaites, je serai muette comme... une tombe. Dit Cymbelline ironiquement.
Gabriel lui laisse son numéro de téléphone, qu'elle enregistre bien cette fois dans le sien.
- Nous nous verrons bientôt Gabriel. Dit-elle en remontant dans sa voiture. Et au fait j'adore ton costume rayée noir et gris.
- ça fait très Gomez Addams non ? Caramia. Dit il avec humour.
- Moi j'aurais dit oui... dit Cymbelline en lui faisant un clin d'œil.
Elles partent, laissant là Gabriel qui s'enferme dans un mausolée et descend pour être à l'abri de toute lumière.
Demain soir il ira au manoir d'Astoria.
- tu en as de la chance Cyreis. Gabriel est...wow. si sexy, entreprenant.
- oui, mais ..
- il y a Eden bien-sûr, tout aussi sexy et entreprenant a sa manière je ne dirais rien en tout cas, tu as ma parole. Je suis ta confidente, tu peu compter sur moi.
Cymbelline est sincère.
Elles arrivèrent chacune chez elle. Épuisée.
Eden et Orphel ne sont pas encore rentrés.
Cyreis s'endormi en se disant qu'elle avait hâte que la nuit arrive pour revoir Gabriel
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